22 DécembreDéc 2019 19:00
Les Intemporels…
Ce sont les films qui restent, qui durent dans le temps, qui traversent les années et gagnent à être sans cesse redécouverts. Ils témoignent d’une époque, d’une partie de notre histoire, ils interpellent et questionnent, ils apportent des réponses –parfois–, nourrissent l’esprit –souvent–, ouvrent des possibles –toujours–. Des films toujours actuels quelque soit leur âge… des intemporels. Une programmation à retrouver à l’Espace Robert Hossein, à l’Odyssée et à l’Espace Gérard Philippe.
NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES (C’eravamo tanto amati) d’Ettore Scola
Italie – 1976 – 1h55 avec Nino Manfredi, Vittorio Gassman, Stéphano Santa Flores, Stefania Sandrelli
Seuls certains films deviennent après des années, des marqueurs d‘une époque, des témoins de l’Histoire, des repères dans le temps. Encore plus rares, sont les films qui portent en eux, dès leur création, cette volonté de se confronter à ce temps, de laisser une empreinte dans cette Histoire, et, avec le recul, d’y parvenir.
11ème film d’Ettore Scola sorti en France en 1976, il retrace, au quotidien, trente ans d’histoire italienne (1945-1975), vue à travers les destins croisés de trois amis, anciens résistants, fervents militants de la révolution, Antonio, Nicola et Gianni qui se quittent à la fin de la guerre pour se retrouver de manière fortuite des années plus tard. Gianni, interprété par Vittorio Gassman, est devenu un riche bourgeois spéculant dans le bâtiment, Nicola (Stéfano Santa Flores), un cinéphile militant pour la pureté des idéaux néoréalistes tandis qu’Antonio, (Nino Manfredi), a lui gardé sa simplicité prolétarienne authentique. Sommet de la comédie italienne, le film est aussi drôle que caustique et désabusé : la génération arrivée au pouvoir après la guerre promettait des lendemains qui chantent, mais entre lâcheté, compromissions et embourgeoisement, elle a accouché d’un monde triste et individualiste. Ettore Scola traverse aussi, trente années de cinéma Italien, y inclus beaucoup de souvenirs cinématographiques, évoque des amitiés, travaille des références à ses films fétiches, restituant un film à la fois personnel et collectif mais sans aucun doute très singulier dans son rapport au cinéma. Le critique André Bazin, disait que « si Nous nous sommes tant aimés parle de rêves, de désirs demeurés désirs, cela ne peut être qu’en parlant du cinéma, qui, substitue, lui aussi, à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs ». « Nous voulions changer le monde, et c’est le monde qui nous a changés » ; cette réplique prononcée à la fin du film par Nicola valant autant pour l’aveu de l’échec d’une génération, que pour la fin de l’âge d’or du cinéma Italien.
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