Les films conseillés du mois de mai
Pour ce premier volet, Eva Brucato, à la tête du cinéma Le Royal à Toulon, nous a livré ses coups de coeur du moment
#1 – “Tremblements” de Jayro Bustamante, en salles le 1er mai
Guatemala / 1h47, avec Juan Pablo Olyslager, Diane Bathen, Mauricio Armas
Synopsis :
Guatemala, Pablo, 40 ans, est un “homme comme il faut”, religieux pratiquant, marié, père de deux enfants merveilleux. Quand Il tombe amoureux de Francisco, sa famille et son Église décident de l’aider à se “soigner”. Dieu aime peut-être les pécheurs, mais il déteste le péché.
Pourquoi c’est à voir :
“Un très bon film qui aborde le déni de l’homosexualité, et la pression sociale qui va avec. La réalisation est excellente.”
#2 – “The Dead Don’t Die” de Jim Jarmusch, en salles le 14 mai
USA / 1h43, avec Bill Muray, Adam Driver, Tilda Swinton, Chloë Sevigny, Steve Buscemi, Dany Glover
Synopsis :
Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi.
Pourquoi c’est à voir :
“Un film conçu à la fois comme une parodie et un hommage au cinéma de genre. Jim Jarmusch pose son regard sur le délitement de notre monde. L’humour est décalé, avec de nombreux clins d’œils au spectateurs. Le film est drôle mais réflexif, un vrai plaisir pour les cinéphiles.”
#3 – “Le Jeune Ahmed” des Frères Dardenne, en salles le 22 mai
Belgique, France / 1h24, avec Idir Ben Addi, Olivier Bonnaud, Myriem Akheddiou
Synopsis :
En Belgique, aujourd’hui, le destin du Jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie.
Pourquoi c’est à voir :
“Le film se situe dans la veine des premiers Dardenne. On y retrouve une sobriété, une épure, qui ne recule pas devant la critique sociale mais sans porter de jugement. Les réalisateurs, s’attachent à leur personnage principal, en le suivant au plus près, avec toujours les questionnements moraux et philosophiques liés à leur sujet.”
Merci à Eva Brucato de s’être prêtée au jeu !
Crédits image top : Le Parrain, Francis Ford Coppola, 1972, Paramount Pictures, Copyright D.R.