Après avoir restauré quinze de ses documentaires, l’Association Jocelyne Saab organise la première rétrospective intégrale des films de Jocelyne Saab en France. Après Paris, venez découvrir à Marseille les films de cette cinéaste franco-libanaise, reporter de guerre dans les années 1970, qui a couvert, du côté des progressistes et des Palestiniens, la guerre qui a ravagé son pays, le Liban, à partir de 1975, puis s’est tournée vers le cinéma de fiction, la photographie, l’installation vidéo.
Les séances ont lieu du 6 au 28 février dans différents cinémas de Marseille. Elle seront systématiquement accompagnées par des membres de l’Association Jocelyne Saab : Mounir El Abbassi, Louise Malherbe, Jinane Mrad, Mathilde Rouxel.
Nous avons rencontré Mathilde Rouxel (chercheuse en études cinématographiques et programmatrice indépendante spécialiste des cinémas du monde arabe) membre de l’Association Jocelyne Saab. Elle nous a dévoilé la programmation de cette première rétrospective marseillaise.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Jocelyne Saab, pourriez-vous revenir sur son parcours ?
Mathilde Rouxel : Jocelyne Saab est une cinéaste née au Liban en 1948 dans une famille aisée et chrétienne de l’est de Beyrouth, un quartier plutôt mixte et diversifié. Autour des années 1970, elle s’intéresse à la politique et découvre la réalité des camps palestiniens. Elle s’engage à gauche dans les mouvements très développés à l’époque, notamment à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Ses études l’emmènent à Paris où elle commence à s’intéresser de plus en plus à l’image, elle intègre alors France 3 en tant que journaliste.
Elle est envoyée en Libye en 1973 et couvre la Guerre d’octobre en Égypte la même année. Elle est en passe de devenir une correspondante de guerre jusqu’au moment où l’un de ses films « Les Femmes palestiniennes »1 est censuré. À partir de ce moment, elle va travailler en tant qu’indépendante. La guerre au Liban éclate et elle décide d’y rester jusqu’en 1982. Elle couvre les premières années du conflit armé de façon assez intense mais avec un regard de documentariste. Elle sort du reportage classique pour s’intéresser aux civils qui subissent cette guerre-là. Elle convoque des artistes comme Etel Adnan (poétesse) pour commenter certains de ses films. Son travail est à la fois actuel et intemporel. Il rentre dans l’histoire du cinéma par l’écriture documentaire et dépasse le simple reportage télé, bien que ses films soient passés sur les chaines publiques françaises.
À partir de 1985, elle se tourne vers la fiction tout en continuant à faire quelques documentaires. Elle en réalise quatre, la première se passe au cœur de la guerre civile libanaise avec Jacques Weber et Juliette Berto2. Elle a fait un grand film qui s’appelle Dunia3qui la portera à travailler beaucoup en Égypte, puis à se tourner plus tard vers l’art vidéo, les installations vidéo ou la photographie. Elle a su se renouveler en utilisant différentes formes d’art au fil de sa carrière.
Nous pourrons d’ailleurs retrouver une exposition, en lien avec la rétrospective au SOMA4.
Quel est l’objectif de cette rétrospective intégrale ?
M.R : L’association travaille depuis 2019 à la valorisation du travail de Jocelyne Saab, elle a restauré quinze films en montant tout un projet de formation au Liban afin de pouvoir les restaurer là-bas. C’est aussi l’occasion de valoriser le travail d’édition qui avait été fait autour de la cinéaste puisqu’un ouvrage a été édité aux Éditions commune à Marseille mais aussi un coffret DVD de quinze films, disponibles à la vente. L’objectif est de pouvoir tout montrer. Elle a couvert tout un pan de l’histoire du Moyen-Orient : la lutte des Palestiniens, la guerre civile libanaise, elle était en Iran en 1980 (un an après la révolution et juste avant la guerre du golfe), elle était dans le front Polisario en 1977 (un an avant l’indépendance de la République Sahraoui dans le Sahara occidental), elle était aussi en Égypte au moment des émeutes du pain en 1977. Elle a été là pour couvrir un peu toutes les grandes luttes du Moyen-Orient entre 1970 et 1980. C’est dans le détail de l’évolution du court au moyen métrage que l’on comprend aussi l’enjeu d’un monde qui change. C’est vraiment sa capacité a avoir capté un moment de l’histoire qui nous intéressait et qui nous a poussé non plus à sélectionner les films qui pourraient faire œuvre plus facilement mais à présenter son œuvre dans son intégralité. C’est une grande chance d’avoir pu collaborer avec le Soma en organisant aussi une exposition de son travail photo et de vidéaste. Il fallait trouver les bons espaces pour montrer les films qui correspondent à leurs publics.
Ce qui est intéressant c’est qu’effectivement aujourd’hui l’actualité a rattrapé les médias européens mais c’est en réalité constante depuis les années 1940. Le Liban touché par Israël et envahit dans l’espace aérien, c’est depuis toujours, ce n’est pas spécifiquement maintenant. Finalement cela permet de rappeler que la situation au Moyen-Orient est ce qu’elle est depuis longtemps, et de remettre un peu d’historicité dans cette réalité-là. L’événement n’a pas été pensé en réponse à ce qu’il se passe et malheureusement nous pourrons refaire une rétrospective tous les deux ans en étant toujours aussi actuel.
Le 22 février, il y a une soirée avec plusieurs invité.es sur la résistance palestinienne.
M.R : C’est une soirée assez emblématique de son travail. Son engagement pour la gauche a été particulier et a permis d’avoir des images qui sortent complétement des girons de celles qu’on a l’habitude de voir. À cette époque, les images qui soutenaient la lutte palestinienne étaient des images militantes, produites par les militants. Ce n’est pas le cas de Jocelyne Saab qui n’a jamais été dans aucun parti. D’ailleurs dans son évolution pour la défense des luttes palestiniennes, elle a fait des choses qui lui ont été reprochées par les militants palestiniens comme Le Front du refus5. C’est un court reportage qui fut un scoop à l’époque car c’était les tous premiers commandos suicides, ce fut la première journaliste à être entrée dans ces camps d’entrainements. Pour l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) montrer ça, qui est une frange ultra radicale et extrême de la lutte, c’était desservir la cause. Elle n’était donc vraiment pas dans les lignes tout en étant une des seules à faire entendre la voix de la gauche. La guerre du Liban a été beaucoup couverte par les médias français. Mais généralement du côté des chrétiens à l’est de Beyrouth sans vraiment prendre en compte la réalité des civils de l’autre côté. Jocelyne Saab était de l’autre coté et avait cette voix dans les médias français. Donc ça a été un atout, notamment pour Yasser Arafat (Président de l’Autorité palestinienne entre 1996 et 2004) qui était assez proche d’elle et qu’on aperçoit à plusieurs reprises dans ces films.
Cette soirée est là pour montrer le début de l’engagement de Jocelyne Saab en tant que cinéaste indépendante. Les femmes palestiniennes6 a été censuré par France 3 et a été montré pour la première fois en 2019 après son décès lorsque j’ai retrouvé la bobine. Ensuite, nous suivons son engagement jusqu’en 1982 au moment où les Palestiniens doivent quitter le Liban après le siège de Beyrouth qui a duré plus d’un mois. Elle suit les palestiniens sur le départ et Yasser Arafat l’invite à les suivre sur le bateau. Elle est la seule journaliste de télévision présente, avec un photographe journaliste de presse Selim Nassib qui sera présent le 22 février.
Ce que nous avons envie de faire dialoguer lors de cette soirée, c’est la possibilité d’être engagé lorsque l’on est journaliste et poser la question de savoir qui on est et ce que l’on défend en tant que journaliste dans les médias français dans les années 1970/1980. Catherine Ruelle est une reporter qui s’est beaucoup intéressée au cinéma, plutôt spécialiste de l’Afrique, co-fondatrice de RFI. Elle a connu Jocelyne Saab à Alger, et fait partie de celles qui ont couvert ces luttes-là. Selim Nassib est aujourd’hui écrivain, il a publié récemment un livre qui raconte sa vie à Beyrouth, un roman sans doute un peu autobiographique qui croise aussi l’histoire de Jocelyne. Les faire dialoguer nous permet de discuter de ce qu’il nous reste de cette liberté de la presse. L’idée est de les faire dialoguer aussi autour de la possibilité de faire passer des idées en tant que journaliste sans être accusé de militantisme. Ses amis militants la trouvaient “mollassonne”, et je pense que Selim Nassib le dira. Ils ne la trouvaient pas assez dogmatique, elle était presque trop poétique pour parler de la guerre. Finalement les films militants sont irregardables aujourd’hui, surtout les propalestiniens qui étaient pour une forte défense de la lutte armée. Jocelyne Saab justement n’a jamais été là-dedans mais c’est peut-être ce qu’il reste de plus fort pour témoigner de ces années-là. Nous avons la chance de les avoir avec nous, je pense que ça sera une soirée vraiment riche en discussion.
Vous programmez une de ses rares fictions Dunia3 le 14 février.
M.R : Jocelyne a vécu concomitamment au Caire, à Beyrouth et à Paris. Déjà dans les années 1980 et même en 1977 avec Égypte la cité des morts7 ,elle critiquait la montée de l’islamisme, l’obscurantisme qui lui faisait très peur. Elle s’est beaucoup intéressée à la danse, orientale notamment, qui est un patrimoine. Elle a beaucoup défendu le patrimoine arabe en tant que culture à valoriser. La danse faisait vraiment partie de cette culture-là, déjà en 1989 elle discutait de ces problèmes alors qu’au même moment tous les cabarets fermaient au Caire. Quand elle a commencé à écrire Dunia fin des années 1990, elle mettra 7 ans à finaliser le projet, ce qui est très long, elle a eu beaucoup de problèmes de financement et d’autorisation de tournage.
L’excision est une pratique interdite en Égypte depuis longtemps. Ce n’est pas une pratique liée à l’Islam c’est une pratique culturelle très ancrée dans les mœurs et on ne critique pas les traditions. Les conditions de production puis la sortie du film ont été très difficiles. Le retour de flammes qu’elle a eu dès la première projection au festival du Caire a engendré la désolidarisation de la majorité de ses acteurs. Hanan Turk, l’actrice principale, est partie vivre en Arabie Saoudite en portant le niqab, faire des prêches à la télé saoudienne. Mohamed Mounir, qui a toujours été aussi un peu en danger en tant que figure de la chanson populaire, a eu très peur des islamistes. Cela a provoqué la chute du film puisqu’il a été retiré des salles au bout d’une semaine (bien que déjà programmé à des horaires tardifs, une censure déguisée). Cela a fait beaucoup de mal à Jocelyne Saab, elle voulait faire sa fiction dans la tradition des grands films égyptiens et lui refuser ce droit là a été terrible. Elle s’est tournée ensuite vers l’art contemporain. Elle a pris des risques qui ne l’ont pas empêchée de revenir en Égypte pour discuter de ces questions-là, ce fut vraiment un tournant dans sa vie. Le film a néanmoins été bien reçu en Asie et Occident mais cela l’intéressait moins, elle voulait parler aux égyptiens et aux arabes. Le film a été montré à Ramallah, ce qui lui a permis d’aller en Palestine, le film n’a pas été rejeté partout. Le gouvernement d’Hosni Moubarak (président d’Egypte de 1981 à 2011) était vraiment débordé par les islamistes, tout ça c’est une question d’histoire et de société. Elle était toujours aux endroits où elle risquait d’avoir des problèmes, elle avait été bannie d’Egypte auparavant. C’est un rapport d’amour/haine qui en raconte beaucoup sur la complexité des sociétés du Moyen-Orient.
Nous avons deux parties autour de l’Égypte documentaire. Elle entretien un lien particulier avec ce pays ?
M.R : Oui, quand c’était encore l’Empire Ottoman mais meme quand c’était les mandats entre l’Égypte et le Liban, il y avait énormément de circulation.
Les gros pôles intellectuels étaient Beyrouth, Le Caire, Bagdad et Damas. Ça circulait beaucoup. Sa famille avait des terrains en Égypte, il y a énormément de célébrités libanaises qui ont fait une partie de leur carrière en Égypte, notamment dans le cinéma. Elle fait partie de cette intelligence qui n’avait pas de frontière. L’Égypte c’était sa culture. Ce lien était aussi symptomatique d’un monde qui change, puisqu’après les guerres et les accords de paix, les choses se sont crispées et aujourd’hui il est beaucoup plus difficile d’imaginer ces circulations. Dans les années 1950, c’était tout à fait commun et symptomatique d’un état du monde à ce moment là où le panarabisme n’était pas totalement perdu puisqu’il était encore possible de circuler, de dialoguer. Il y avait des festivals ou même des réflexions sur la création d’un nouveau cinéma arabe qui transcendaient les frontières. Avec les guerres, c’est devenu quasiment impossible et l’extrémisme religieux a compliqué beaucoup les choses dans toute la région.
Elle s’est battue contre l’extrémisme religieux aussi bien chrétien que musulman, ce qui est compliqué à expliquer aujourd’hui. C’est pour cela qu’il est important de montrer l’intégralité de son œuvre car, si nous isolons par exemple le film sur les islamistes8 , nous pouvons amener à des discours que nous ne voulons avoir car ce n’est pas ça le propos. Elle combat non pas l’islam mais l’extrémisme qui peut se trouver dans les traditions et le communautarisme. J’espère que le public aura la curiosité de suivre plusieurs étapes pour comprendre que la lutte qu’il faut continuer à mener, c’est contre le communautarisme et la violence de classe parce que c’est ça qui divise les peuples.
Au Liban, comment son œuvre est-elle perçue ?
M.R : Son cinéma était presque inconnu des libanais, notamment parce les copies diffusables appartiennent à l’INA. Il s’agit de problématiques d’accessibilité et de circulation des images et de patrimoine assez complexes. C’est aussi pour ça que nous avons œuvré à la possibilité de restaurer au Liban et non dans des laboratoires français. Au bout d’un moment il faut casser ce cycle de l’Histoire qui fait que la France décide de ce qui est important ou pas comme image du monde. C’est aussi le travail de l’association qui a permis de rendre accessibles les films au Liban avec une première rétrospective en 2023. J’y retourne en mars 2024 car la rétrospective organise deux journées d’études qui proposent aux chercheurs de découvrir ses films et d’écrire sur le sujet. Nous faisons aussi deux journées d’études à Beyrouth en mars avec l’idée de faire une publication sur son œuvre qui permette de croiser les regards. Il y a peu de gens qui ont écrit sur son œuvre et le monopole de la pensée ce n’est pas bien. Nous espérons que ça va circuler, il y a l’édition DVD qui, l’air de rien, fait tout de même une marque. Nous espérons que les films pourront être montrer davantage. Quasiment toutes les projections faites à Beyrouth ont été en collaboration avec nous. D’une part, parce que nous détenons les droits mais en plus, les gens ne connaissant pas et ont du mal à la programmer. C’est donc c’est un gros travail de valorisation à faire. Les films sont excessivement bien reçus, la rétrospective a été un grand succès et je pense que ça a été une grande révélation pour beaucoup de libanais. Je pense qu’elle répond parfaitement à la crise économique et politique que le Liban traverse aujourd’hui. On peut constater que les logiques de castes, classes et communautés sont les même qu’en 1975 quand on regarde Le Liban dans la tourmente9 qui est vraiment un panorama de la situation politique juste avant la guerre. C’est effrayant mais cela permet aussi de relativiser car, même quand on a l’impression que le monde s’effondre, il se reconstruit tout le temps. C’est à la fois porteur d’espoir et mobilisateur, au Liban aujourd’hui.
Ce qui me touche beaucoup, c’est que faire circuler les films permet aussi à d’autres pays de s’intéresser à elle. Actuellement, nous sommes en train d’organiser une rétrospective sur plusieurs semaines à Alexandrie et à Tunis. Les voir se réapproprier ce travail, c’est formidable. C’est important qu’en Europe nous ayons accès à ces images, mais ça n’a pas la même portée pour nous, c’est évidemment moins notre histoire. Je sais qu’en Europe ce qui peut intéresser, c’est le caractère cinéphile que ces films peuvent porter. Au Liban et dans le monde arabe, ils sont une preuve historique et c’est important de les transmettre.
Vous qui connaissez bien son travail, avez-vous une œuvre qui vous touche particulièrement ?
M.R : Il y a un film que j’aime beaucoup qui s’appelle Lettre de Beyrouth10 , un moyen métrage de 1978. Elle avait quitté le Liban et pensait que la guerre était finie, que les extrémistes avaient gagné, elle était un peu désespérée. Elle est revenue lors de l’invasion du sud Liban par Israël, elle n’avait plus envie de faire du documentaire, elle voulait faire de la fiction. C’est un film assez étrange où elle se met en scène, on la voit tout le long du film avec sa jupe rose. Elle remet en scène la possibilité d’un peu de joie dans ce Liban-là. Elle remet un bus en marche alors qu’ils étaient hors d’usage depuis longtemps. Il circule d’est en ouest. Dans ce bus se rencontrent des citoyens chrétiens, musulmans qui se saluent et racontent la situation difficile. Tout est mis en scène mais ça raconte vraiment leur quotidien. Après cet épisode là elle prend sa voiture vers le sud pour montrer que le territoire est divisé en plusieurs armées différentes et c’est une des seules à couvrir le sud Liban, la résistance palestinienne et la violence des israéliens. En même temps, sa présence permet de tout dédramatiser et de tout prendre au sérieux. Je trouve que ce film est très fort pour ça. Il porte tout le travail de Jocelyne Saab dans sa subjectivité assumée, qui est je pense un grand atout et qui rend cette cinéaste touchante.
1. Les Femmes palestiniennes de Jocelyne Saab, 1973, diffusé le 22 février 2024 à 19h au cinéma Le Gyptis. Séance suivie d’une discussion en présence de Catherine Ruelle (journaliste, critique de cinéma) et Sélim Nassib (journaliste, écrivain), modérée par Léa Polverini (chercheuse, journaliste)
2. Une vie suspendue de Jocelyne Saab, 1985, diffusé le 8 février à 19h30 au cinéma Les Variétés. Séance présentée par Sabyl Ghoussob
3. Dunia de Jocelyne Saab, 2005, diffusé le 14 février à 20h30 au cinéma Les Variétés. Séance présentée par Dima Al-Joundi
4. Du 6 au 9 février au SOMA, inauguration le 6 février à 18h en présence de Mathilde Rouxel et Solange Poulet
5. Le Front du refus de Jocelyne Saab, diffusé le 22 février à 19h au Gyptis. Séance en présence de Suivi d’une discussion en présence de Catherine Ruelle (journaliste, critique de cinéma) et Sélim Nassib (journaliste, écrivain), modérée par Léa Polverini (chercheuse, journaliste).
6. Les femmes palestiniennes de Jocelyne Saab, diffusé le 22 février à 19h au Gyptis. Séance en présence de Suivi d’une discussion en présence de Catherine Ruelle (journaliste, critique de cinéma) et Sélim Nassib (journaliste, écrivain), modérée par Léa Polverini (chercheuse, journaliste).
7. Égypte, la citée des morts de Jocelyne Saab, diffusé le 16 février à 20h au Polygone Etoilé. Séance présentée par Fabienne Le Houérou
8. L’Amour d’Allah de Jocelyne Saab, diffusé le 16 février à 20h au Polygone Etoilé. Séance présentée par Fabienne Le Houérou
9. Le Liban dans la tourmente de Jocelyne Saab, diffusé le 7 février à 20h au Vidéodrome 2. Séance présentée par Michael Issa El Helou
10. Lettre à Beyrouth de Jocelyne Saab, diffusé le 11 février à 20h au Vidéodrome 2. Séance présentée par Sirine Fattouh
Crédits photos : Association Jocelyne Saab / Nessim Ricardou-Saab
Entretien réalisé par Naomi Camara
Programme de la rétrospective Jocelyne Saab