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Sur le tournage de Tant que le soleil frappe de Philippe Petit

Entretien avec...
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Publié le : Lundi 19 juillet 2021

Séances Spéciales vous emmène sur les tournages des films produits dans le Sud ! Direction les alentours de Marseille pour rejoindre l’équipe de Tant que le soleil frappe, de Philippe Petit, avec Swann Arlaud. Il incarne Max, un paysagiste quarantenaire qui se met en tête de végétaliser une place à Marseille, en concertation avec les habitants. Face aux difficultés rencontrées, son projet va devenir une obsession. Produit par Frédéric Dubreuil et tourné principalement à Marseille, avec au casting Sarah Adler, Grégoire Oestermann et Djibril Cissé, le film traite des questions d’aménagement urbain, d’écologie et de réussite sociale…

Le tournage des scènes du jour est prévu aux Pennes-Mirabeau, dans une pépinière située près de Plan-de-Campagne, l’immense zone commerciale au nord de Marseille, bien connue pour ses millions de visiteurs, ses embouteillages perpétuels et ses panneaux publicitaires à perte de vue. À côté de cette ambiance chaotique, la pépinière fait office de paradis vert. Nous y retrouvons trois des quatre acteurs du jour à l’abri du soleil écrasant, discutant et se disputant un hamac monumental pendant que les techniciens s’affairent à installer la première scène.

Swann Arlaud, premier rôle, rejoint et complète le casting. Encore mouillé de la baignade, il nous avoue découvrir Marseille et ses alentours. Il en a d’ailleurs rencontré deux symboles le matin même, lors du tournage de début de journée. Tout d’abord, une promenade dans le Parc national des Calanques, plus précisément au parc du Mugel près de la Ciotat, et ensuite un ancien attaquant de l’Olympique de Marseille, Djibril Cissé, qui joue son propre rôle dans le film et que les marseillais n’ont manifestement pas oublié au vu des autographes demandés avant le début du tournage.

Dans Tant que le soleil frappe, Swann Arlaud incarne Max, un paysagiste quarantenaire désireux de travailler à la végétalisation d’une place à Marseille, en concertation avec les habitants. Face aux difficultés rencontrées, Max va s’accrocher à son projet jusqu’à l’extrême.

Spécificité du métier oblige, l’acteur se désespère, amusé, de devoir connaitre les noms scientifiques, en latin, d’un certain nombre de plantes. Mais il n’est pas à une immersion professionnelle près, lui qui incarnait un capitaine de police dans Perdrix (Erwan Le Duc, 2019) ou encore un éleveur de vaches dans Petit Paysan (Hubert Charuel, 2017).

La première scène de l’après-midi est prête à être tournée : une déambulation des acteurs à la recherche du matériel nécessaire au personnage de Max. Le personnel de la pépinière est sollicité pour déplacer un transpalette qui animera l’arrière-plan. Les prises s’enchainent, un des jeunes acteurs se pique d’une improvisation en allant fouiller dans un tas de planches. « Ça fout le bordel, ça amène du désordre, j’aime bien. » commente le réalisateur Philippe Petit.

Ce dernier est un habitué de l’imprévu, lui qui a réalisé ses premiers films en autoproduction. Cela fait maintenant cinq ans qu’il travaille à ce projet, depuis que son producteur Frédéric Dubreuil est venu le chercher à la Villa Médicis, où il était alors en résidence. Initialement prévu à Rome, le film se tourne finalement à Marseille, dont l’histoire urbaine récente est encore marquée par l’effondrement de la Rue d’Aubagne et, dans une moindre mesure, la rénovation contestée de la Plaine. Deux événements qui ont résonné au niveau national et sont très à propos pour interpeller sur l’aménagement urbain et la végétalisation des villes. Le cinéaste, qui a d’ailleurs travaillé pendant plusieurs années dans une agence d’architectes-paysagistes, a fait appel à de nombreuses personnes vivant à Marseille, des acteurs aux techniciens, pour comprendre la ville. C’est par exemple le cas de la co-scénariste Marcia Romano, qui vit au centre de Marseille.

Mais au-delà des problématiques urbaines, écologiques et sociales abordées par le scénario, Philippe Petit souhaite également interroger notre conception du travail et du succès à travers la question suivante : faut-il tout sacrifier pour atteindre la réussite ? Réponse en 2022, année de sortie du long métrage.

Découvrez notre entretien avec Frédéric Dubreuil, producteur de Tant que le soleil frappe, à lire ici.

Sur le tournage de Maintenant de Philippe Petit / Sylvain Bianchi
Sur le tournage de Maintenant de Philippe Petit / Sylvain Bianchi
Sur le tournage de Maintenant de Philippe Petit / Sylvain Bianchi

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Par Sylvain Bianchi.

Crédits photo diaporama : Sylvain Bianchi

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